L’amour, c’est quand on rencontre quelqu’un qui vous donne de vos nouvelles.

De l'éthique de la transparence.
Si l’on devait résumer ce qu’est l’influence responsable succinctement, ce serait, sur les réseaux sociaux, la pratique de l’influence de manière éthique et transparente.
La transparence, c’est le maître mot de l’influence responsable et en particulier, la transparence dans la communication sur la collaboration commerciale, entre un influenceur ou créateur de contenu et une marque, entreprise ou institution.
Sur Instagram, les bons usages sont aujourd’hui la règle, le bâton de la sanction menaçant lourdement les désinvoltures. Les possibilités d’indiquer les partenariats rémunérés y sont en outre clairement accessibles. Les mentions « produit offert », « partenariat » « collaboration », «sponsorisé » indiquées en légende des publication, dans le corps du texte ou en hashtag, suffisent pour assurer la transparence souhaitée.
Sur LinkedIn, malheureusement, on ne peut pas dire que la pratique de la transparence en matière de collaboration commerciale soit répandue. Le marché de l’influence y est certes à ses balbutiements mais la loi qui semble prévaloir par ici ressemble à s’y méprendre à celle d’un Far West décomplexé. Le développement de la pratique réveillera sans nul doute la régulation, le bâton de la sanction, toujours, aidant.
Mais qui fixe les règles et les standards en matière d’influence responsable ?
On peut tout d’abord se fier à son système de valeurs et sa boussole interne en matière d’éthique et de responsabilité. Hélas, encore une fois, la boussole semble ne plus trouver le nord chez bon nombre de créateurs de contenus.
On peut aussi attester sa pratique de l’influence responsable, que l’on soit agence de communication ou influenceur, auprès d’organismes agréés. En France, l’ARPP, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité en France, délivre une certification spécifique à cette approche.
En Suisse, je n’ai pas connaissance d’un dispositif équivalent. Il n’est sans doute pas (encore) nécessaire, au vu du marché et peut-être aussi d’un point de vue culturel et contextuel… À suivre !
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